La Toxine Botulique est l’acte de médecine esthétique de loin le plus couramment pratiqué, et la fourchette d’âges de 35-65 ans tend à s’élargir.
Le taux de satisfaction très élevé après une semaine, s’étend sur environ quatre mois.
La toxine est en effet la procédure esthétique la plus populaire après la correction du nez. Elle est déjà la procédure la plus utilisée aux Etats-Unis, et, c’est en passe de le devenir en Europe, et en France en particulier.
Questions les plus fréquentes :
Pour quoi ? Pour qui ? Où ? Quand ? Comment ? Inconvénients ? Et Dangers.
Les rides d’expression sont les rides créées par les mimiques.
- Elles sont dynamiques : plus notre visage est expressif et plus ces lignes ou rides se creusent.
- Comme avec l’âge les structures du derme s’amenuisent, les sillons se marquent de plus en plus pour devenir permanents. Les contractions musculaires, de plus en plus inconscientes dans l’expression, aggravent le phénomène. Certains individus sont parfois beaucoup plus «marqués » que d’autres du même âge.
- Trouver une molécule capable de relâcher ce spasme relatif des muscles de la mimique c’est trouver le moyen d’effacer les rides d’expression.
La Toxine Botulique a justement ce mécanisme d’action.
- Elle empêche le largage d’une substance biochimique émise par les terminaisons de nos cellules nerveuses, l’Acétylcholine, qui donne aux muscles le signal de se contracter.
- L’effet de la toxine est une paralysie ou un affaiblissement du muscle injecté. Une fois que le muscle est bien relâché, la peau sous-jacente devient lisse.
- La traduction pour les zones traitées est que les muscles ne se contractent plus, donc ils ne creusent plus de lignes perpendiculaires à leurs fibres et visibles à la surface de la peau sous formes de rides. La peau redevient et reste lisse. Le visage apparaît plus naturel, plus reposé.
- Les injections de toxine sont un moyen de retrouver un visage jeune, lisse et ouvert sans intervention chirurgicale.
Cette toxine est théoriquement dangereuse.
- Oui en toute logique, mais pas aux doses utilisées en esthétique, car le botulisme est la conséquence d’une ingestion massive de toxine par l’intermédiaire d’une nourriture contaminée, avariée.
- Les doses utilisées sont 100 fois inférieures au seuil dangereux, mais une erreur de site d’injection peut avoir des conséquences fâcheuses quoi que temporaires sur les paupières (abaissés) ou les sourcils (surélevés).
Historiquement :
- C’est au XIXe siècle en Allemagne que les premiers cas de botulisme ont été décrits après ingestion de charcuterie avariée. La toxine Botulique a alors été rapidement isolée comme une protéine secrétée par une bactérie Clostridium Botulinium.
- En 1989, la toxine botulique a été autorisée en usage médical pour traiter des troubles de la tonicité des muscles oculaires, le strabisme et le blépharospasme.
- En 2000, la toxine est approuvée pour l’utilisation dans la dystonie cervicale qui est une violente contractions musculaires invalidante du cou.
- Depuis 2001, elle est autorisée aux Etats-Unis par la FDA pour un usage esthétique.
- Depuis février 2003, elle est également autorisée en France en esthétique.
Les régions les plus fréquentes et les mieux étudiées sont situées à la partie haute du visage et concernent des muscles bien spécifiques ; ainsi :
- Les Rides du lion ou Glabelle, entre les deux yeux et à la racine du nez, concernent le Procérius, les Corrugators, et les Depressor Cilii.
- Les Rides du front, horizontales et parallèles, concernent des faisceaux du muscle Frontal
- Les Rides de la patte d’oie, concernent les faisceaux externes des Orbiculaires de l’œil.
- Les Rides du cou, parfois sous forme de cordes antérieures disgracieuses, concernent le complexe Platysmal
La correction de ces rides est naturelle et la plupart des patients indiquent qu’ils trouvent leur regard plus ample, leur visage plus reposé et d’apparence moins agressive.
D’autres rides sont parfois traitées au bas du visage, mais elles comportent plus de risques dans la plupart des études cliniques.
La toxine peut aussi être associée à d’autres techniques de comblement des rides comme le collagène ou l’acide hyaluronique.
Selon le principe de précaution, on sera vigilant devant :
- Des Troubles neurologiques et/ou musculaires.
- Une maladie cardio-vasculaire.
- Un diabète instable.
- La prise de certains médicaments qui interfèrent avec la transmission neuromusculaire.
- L’utilisation de certains antibiotiques.
- La grossesse et l’allaitement enfin, sont des contre-indications absolues.
- Ne pas s’allonger dans les 4 heures qui suivent l’injection pour éviter le mal de tête.
- Ne pas se coucher du/des côtés injectés (le mieux est de dormir sur le dos)
- Ne pas masser les zones injectées Ces quelques recommandations évitent au produit de migrer hors du point d’injection.
- Douleurs, rougeur ou petits bleus aux points d’injection, fréquents et sans conséquence.
- Abaissement temporaire de la paupière (3,2%)
- Relèvement des sourcils avec le regard «Méphisto », transitoire après 5 à 6 jours.
- Maux de tête (13,3%)
- Nausée (3,0%) si le patient se couche immédiatement
- Syndrome grippal général (2,0%) et respiratoire (3,5%)
- Plus rarement (<3%) : faiblesse musculaire.
En utilisation médicale, cette toxine se présente sous la forme d’une poudre lyophilisée, purifiée et stérile qui est mélangée à de l’eau pour injection au moment de son utilisation.
De minuscules doses sont alors injectées dans les muscles sélectionnés.
Il n’est pas nécessaire de faire une anesthésie locale. Les injections se font avec de très fines et très courtes aiguilles. La plupart des patients ne ressentent pas l’injection, parfois certains ressentent le fluide pénétrer.
Une ampoule de toxine coûte à votre praticien entre 280 et 300 euros. Si vous présentez de nombreuses rides et zones à traiter vous risquez de nécessiter plusieurs ampoules dans une même séance.
Notre corps compensant la paralysie provoquée par la toxine, les effets de l’injection ne sont donc pas permanents.
En moyenne, les effets commencent à se dissiper au bout de 3 mois et peuvent persister dans une certaine mesure jusqu’à 6 mois.
Il y a des individus chez qui les effets sont de plus courte durée. Un ajustement de la dose à la seconde séance peut alors être envisagé.
Il est toutefois recommandé de ne pas injecter la toxine plus d’une fois tous les 3 mois et ce, à la dose minimum efficace.
La transpiration est normale et même utile chez l’être humain, elle lui permet de réguler sa température.
Dans certains cas, cette transpiration est très abondante voire même surabondante. Cette anomalie, continue ou épisodique, touche de nombreux individus qui la vivent comme un cauchemar.
Cet excès de sudation peut être :
- Sur face palmaire des mains.
- Dans les aisselles
- Sur la voûte plantaire
Cette hyperhidrose traduit un dérèglement du système neuro-végétatif dont la cause peut être :
- Physiologique : chaleur, stress.
- Endocrinienne : tumorale, médicamenteuse, obésité, ménopause.
- Psychiatrique
- Parfois, aucune raison n’est retrouvée, et c’est dans ce cas que le traitement à la toxine botulique devient le seul recours.
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