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Vous envisagez une intervention de chirurgie plastique et esthétique.
Ce document a été conçu, comme complément à votre consultation, pour répondre aux questions que vous vous posez. Son but est d'apporter les éléments nécessaires pour prendre votre décision en parfaite connaissance de cause.
Aussi, vous est-il conseillé de LE LIRE AVEC LA PLUS GRANDE ATTENTION, de répondre aux questions qui vous sont posées et de poser à votre tour les questions qui vous paraîtront utiles pour une meilleure clarté et une complète compréhension.
L'entretien d'information doit vous permettre de poser toutes les questions qui vous semblent importantes : Durée de l'hospitalisation ? Quand pourra-t-on apparaître en société ? Quelles sont les précautions nécessaires avant l'intervention? Quelle est la taille, la forme de l'incision ? Quelles sont les différentes formes d'évolution possibles d'une cicatrice ? Existe-t-il des aspects particuliers à votre cas qui n'ont pas été évoqués? Quelle est l'éventualité d'une transfusion sanguine? Y a t-il d'autres possibilités de traitement? Quelles complications peuvent survenir ? Quels sont les aléas possibles? etc.
Ainsi, vous devez connaître les avantages autant que les inconvénients, les suites normales autant que les risques du geste prévu, et prendre conscience qu'une intervention chirurgicale comporte toujours une part d’incertitude sur le résultat escompté. Le recours, pour les interventions de la face, à un Chirurgien O.R.L qualifié en chirurgie Cervico-faciales et ou Maxillo-faciale, vous assure de la formation et la compétence requise pour limiter les risques et les traiter efficacement le cas échéant.
Nous vous conseillons de conserver ce document, de le relire après la consultation. Cette réflexion suscitera peut-être de nouvelles questions, et donc des informations complémentaires. Nous sommes à votre disposition pour en reparler au cours d’une prochaine consultation, et le jour même de l'intervention où nous nous reverrons de toute manière pour un point complet.
LES CHIRURGIENS SPECIALISTES DE LA FACE sont d’abord ceux qui traitent la pathologie O.R.L et stomatologique .On distingue ainsi :
- L’O.R.L ET LA CHIRUGIE CERVICOFACIALE : avec
- L’Otologie et la Cophochirurgie, qui opèrent les surdités et les vertiges.
- La microchirurgie Endonasale, qui traite des sinus.
- La Pathologie du pharynx et des amygdales
- Laryngologie et chirurgie de la voix et des cordes vocales
- La Chirurgie Cervico-faciale qui opère : les thyroïdes, les parotides, mais aussi tous les cancers de la gorge, de la langue et autres glandes salivaires.
- LA STOMATO ET LA CHIRURGIE MAXILLOFACIALE : avec
- La Pathologie dentaire
- La Chirurgie orthognatique, qui traite des troubles de l’articulé dentaire
- La Traumatologie et Chirurgie balistique, qui traitent des fractures les plus simples aux délabrements les plus complexes.
- Les Craniosténoses et dysmorphoses crânio-faciales, qui ne peuvent se concevoir qu’en étroite collaboration avec les neurochirurgiens.
QU'EST-CE QUE LA CHIRURGIE PLASTIQUE?
C’est la chirurgie des téguments et des formes, elle englobe la totalité des interventions qui modifient, réparent ou embellissent les tissus et les contours extérieurs "visibles" de l'individu, donc son image corporelle. La modification du corps, comme image de soi mais aussi comme moyen de communication et de séduction, entraîne souvent une amélioration du psychisme et de la relation aux autres. Leur entourage, comme leur médecin traitant, attestent de l'ouverture, et du mieux être obtenus.
On distingue:
LA CHIRURGIE RECONSTRUCTRICE transforme "l'anormal ou pathologique" vers le "normal" (ex: malformations congénitales, séquelles de brûlures, de morsure, séquelles d'accidents ou de chirurgie mutilante après cancer.) Il s'agit de réparer un défaut et de tendre vers la plus grande amélioration possible, avec en contrepartie des cicatrices et des opérations répétées. Ces actes sont pris en charge par les organismes sociaux, soit automatiquement, soit après entente préalable.
LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE, chirurgie de l'apparence, est la fille de la chirurgie plastique et utilise les mêmes techniques. Elle a pour objectif une transformation du "disgracieux" vers " l'harmonieux" .Il s'agit d'un acte médical à part entière, pratiqué dans les mêmes conditions de sécurité et selon les mêmes règles et contraintes légales d'exercice que tous les actes chirurgicaux; Elle expose aux mêmes avantages et aux mêmes contraintes, aléas et complications que tout acte chirurgical.
Ces deux disciplines, en ce qui concerne la tête et le cou, font obligatoirement référence à la culture, aux principes, et impératifs de l’O.R.L et de la chirurgie cervico-faciale.
CHIRURGIE RÉPARATRICE OU CHIRURGIE ESTHÉTIQUE
- LA CHIRURGIE RÉPARATRICE
Définition : On entend par chirurgie réparatrice, la reconstitution de l'apparence dégradée à la suite d'une malformation congénitale, d'une tumeur ou d'une maladie
Frais remboursés ou non? Les interventions de chirurgie réparatrice sont prises en charge par l'assurance maladie soit automatiquement soit après entente préalable.
Interventions les plus courantes de chirurgie réparatrice de la face :
· Abrasion des téguments pour lésions cicatricielles
· Intervention sur les paupières pour lésion tumorale, traumatique ou neurologique.
· Chirurgie réparatrice du nez en cas de déformations de la cloison en rapport avec une malformation congénitale ou un traumatisme.
· Alopécie consécutive à une lésion tumorale, traumatique ou malformative
· Chirurgie des oreilles décollées.
· Chirurgie des maxillaires (rétro ou prognatie inférieure ou supérieure).
· Chirurgie réparatrice du bec de lièvre et fentes labio-palatines.
LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE
Définition: La chirurgie esthétique est une modification de l'apparence corporelle de l'homme sain résultant d'un choix personnel.
Frais remboursés ou non? Les interventions de chirurgie esthétique ne sont pas prises en charge par l'assurance maladie.
Ce non remboursement concerne non seulement l'acte chirurgical, mais également les frais de séjour, d'anesthésie, les frais de salle d'opération, de transports, les indemnités journalières ....
Interventions les plus courantes de chirurgie esthétique :
· Dermabrasion en l'absence de lésions cicatricielles
· Lifting frontal, temporal ou cervico-facial
· Traitement chirurgical de la calvitie
· Chirurgie esthétique des paupières
· Liftings cervico-faciaux et fronto-temporaux
· Chirurgie esthétique du nez
· Chirurgie esthétique des lèvres
· Lipoaspiration du double menton
LES SITUATIONS LIMITES:
Il existe des situations aux frontières de l'esthétique et de la réparation pour lesquelles la décision de prise en charge repose sur une appréciation médicale du Médecin Conseil au cas par cas.
Dans ces situations limites, le chirurgien doit adresser un courrier motivant la nécessité d'une prise en charge par l'assurance maladie qui accompagne l'entente préalable rédigée dans le cadre de l’article 4-10 des dispositions générales de la NGAP.
COMPLICATIONS DE LA CHIRURGIE ESTHÉTIQUE ET PRISE EN CHARGE:
Les complications sont classées en 2 catégories
· Les retouches ou les reprises de cicatrices, motivées par un résultat estimé insuffisant ou non satisfaisant sur le plan esthétique ne sont pas prises en charge par J'assurance maladie.
· Les complications rares et imprévisibles à l’origine d’un état pathologique (exemples : accidents infectieux ou accidents liés à l'anesthésie) sont prises en charge dans les conditions habituelles
ACTES PRIS EN CHARGE ET ACTES NON REMBOURSABLES
- La chirurgie plastique reconstructrice et esthétique à la particularité de réaliser des actes pris en charge par les organismes sociaux, avec ou sans entente préalable, et des actes hors assurance maladie donc non remboursables. Les actes pris en charge par les organismes sociaux peuvent quand même nécessiter une participation financière du patient. Celle-ci pourra partiellement ou totalement être remboursée par les mutuelles complémentaires en fonction du contrat souscrit avec elles par le patient. En effet, la plupart des chirurgiens plasticiens exercent en secteur Il honoraires libres. Ceci les autorise à demander un dépassement d'honoraires.
- Pour les actes non remboursables, chirurgie esthétique ou chirurgie dans le cadre des assurances (loi Badinter de 1985), un devis doit impérativement être remis au patient, comportant le détail de toutes les prestations qu'il aura à régler. Il n'existe pas de prix imposés et ceux-ci sont fonction de l'intervention réalisée.
Le patient est en droit de ne pas l'accepter et dispose d'un délai raisonnable de réflexion pour faire part de sa décision ou de son refus d'intervention, sans que cela ne lui porte un quelconque préjudice ou engage la moindre dépense supplémentaire autre que la consultation.
LE DR ALLOUCHE A ACQUIS TOUTES CES COMPETENCES SUR UNE TOTAL DE 17 ANS
· 8 années de tronc commun des études médicales.
· 4 ans d’internat sur Concours pour la formation en chirurgie générale et la qualification en O.R.L
· Clinicat et assistanat de 2 ans pour l’obtention du titre de chirurgien O.R.L et de chirurgien Cervico-faciale.
· Clinicat et assistanat d’1 an pour l’obtention du titre de STOMATOLOGUE et de chirurgien Maxillo-faciale.
· Un an de recherche en Californie pour le titre de Fellow-Research
· Un an de formation complémentaire en chirurgie plastique et esthétique.
Au vu de cette formation hospitalo-universitaire, le Conseil de l'Ordre des médecins confirme l'inscription du praticien au tableau national de la Spécialité O.R .L avec les compétences en chirurgie cervico-faciale et Maxillo-faciale.
QUALITÉ DE L'INFORMATION ET CONSENTEMENT ÉCLAIRÉ
- La clarté et la qualité des informations échangées lors des consultations préopératoires sont fondamentales à la bonne compréhension de l'intervention prévue et demandée. Le chirurgien vous a communiqué différents documents : devis, consentement éclairé, brochure explicative, site Web d’information etc.
- Si la plupart du temps, les suites sont simples, une complication peut survenir. Il faut absolument une communication et un contact permanent avec votre chirurgien.
Un Chirurgien qualifié avec les compétences requises va par sa formation LIMITER LE RISQUE de ces complications, et les traiter efficacement.
- Ainsi une "retouche" peut se révéler utile, décision prise d'un commun accord au cours d'un suivi régulier. Votre opérateur souhaite encadrer au mieux l'intervention, afin de vous aider à vivre ce geste chirurgical librement consenti de la meilleure façon possible.
En effet, "LE RISQUE ZÉRO" N'EXISTE PAS et l'acte chirurgical implique une prise de risque, faible statistiquement, mais tout à fait réelle.
- Les chirurgiens esthétiques qualifiés respectent le code de déontologie médicale, s’astreignent à une obligation de moyens et une obligation d’information détaillée : consentement éclairé et devis obligatoire pour les actes relevant de la chirurgie esthétique.
- Cependant, il faut insister sur le fait qu'il n’existe aucune définition d’un « résultat » en chirurgie esthétique et plastique. Le professionnel s'engage à tendre vers l'amélioration morphologique envisagée qui reste cependant sous la dépendance d’une éventuelle complication postopératoire surtout s’il y avait une pathologie préexistante ou s’il survenait un aléa thérapeutique imprévisible.
Ainsi, suivant les recommandations des Syndicats et Sociétés Savantes, les Chirurgiens professionnels compétents rappellent :
-Qu'ils interviennent dans des conditions de cicatrisation et de susceptibilité biologique différentes d'un patient à l'autre et d'une région du corps à l'autre.
- Que la personnalité biologique et sanitaire de chaque opéré introduit une variable supplémentaire dans l'évolution postopératoire.
- Que des incident mineurs: inflammation, désunion partielle, petites infections, peuvent survenir. Ces épisodes peuvent parfois dégrader la qualité de la cicatrice, et allonger la période d'évolution cicatricielle dont le cours normal est de 12 à 18 mois.
-Que des incident mineurs: inflammation, désunion partielle, petites infections, peuvent survenir. Ces épisodes peuvent parfois dégrader la qualité de la cicatrice, et allonger la période d'évolution cicatricielle dont le cours normal est de 12 à 18 mois.
- Qu'enfin un aléa thérapeutique peut compromettre l'avenir et la santé d'un patient informé et consentant, avec de multiples conséquences, et ceci sans faute médicale et sans antécédent particulier.
INFORMATIONS GENERALES
LA CONSULTATION MEDICALE
- Cette étape est fondamentale. Elle est le premier contact qui va permettre d'aboutir aux conclusions les mieux adaptées. Le chirurgien note les antécédents particuliers du (de la) patient(e) sur le plan médical, chirurgical et s'informe d'éventuelles allergies.
- Le (a) patient(e) expose alors de manière détaillée les raisons qui l'amènent à consulter.
Il exprime ce qui le gêne, le caractère récent ou ancien, ce qu'il attend d'une telle intervention, ce qu'il en sait et les craintes qu'il a.
- L’examen effectué par le chirurgien tient compte de tous les éléments : degré de motivation, raisons invoquées, anxiété, âge, état des tissus, importance des lésions, traitements déjà effectués
- A partir de tous ces éléments il confirmera ou non l'utilité d'une telle intervention et en expliquera précisément toutes les modalités : bilan préopératoire, mode d'anesthésie, technique retenue pour ce cas particulier, déroulement et durée de l'intervention, durée du repos post-opératoire, hospitalisation éventuelle, soins à prévoir dans les suites Immédiates de l'intervention, gène qui en résultera sur le plan professionnel et familial, type de résultat que l'on pourra obtenir, les cicatrices et leur devenir, les conseils post-opératoires, les risques, aléas et complications inhérents à tout acte chirurgical et à cette intervention en particulier.
De nombreuses autres questions pourront se poser auxquelles le chirurgien doit répondre de la façon la plus précise et la plus juste pour permettre (au) à la patiente de prendre les mesures nécessaires à un déroulement harmonieux et serein de l'intervention et de ses suites.
Dans tous les cas, une phase de réflexion est nécessaire, et sera conseillée pour prendre un recul par rapport à toute décision.
Selon le degré de motivation du patient, cette consultation peut n'être qu'une simple information, ou au contraire, si l'indication est bonne, le point de départ de cette intervention. Une liste des examens à faire lui sera ensuite remise et si tous les éléments sont réunis, une date opératoire de principe sera retenue.
- Le patient se présentera alors, au jour et à l’heure convenue avec ses examens, en vue de cette intervention (le bilan préopératoire peut être fait à la clinique même).
LE SEJOUR EN CLINIQUE : est souvent court.
- En cas d’Anesthésie locale, quelques heures suffisent pour que les produits soient éliminés et que le patient, après s'être reposé et avoir pris un repas léger, puisse se rendre à son domicile. Bien entendu il ne faut pas qu'il conduise et il doit donc se faire accompagner.
- En cas d’Anesthésie plus profonde, 24 à 48 heures d'hospitalisation suffisent en général avant que le patient rentre à son domicile toujours dans les mêmes conditions.
Certains cas particuliers nécessiteront une hospitalisation plus longue.
- Dans tous les cas, ces différentes interventions doivent être effectuées dans une structure adaptée, c'est-à-dire alliant sécurité et confort du patient selon des normes bien précises et établies. Un agrément ou une accréditation délivrée par les autorités de tutelle compétentes doit en attester.
La c1inique, au même titre que toute structure hospitalière doit être conçue selon les critères les plus rigoureux où la compétence des praticiens, la vigilance des infirmières, le modernisme de toutes les installations techniques et la disponibilité du personnel soignant ne doivent rien laisser au hasard.
- Une fois l'intervention faite et le patient rentré à domicile, des contrôles réguliers seront effectués à la fois pour l'informer des suites, pour apporter les soins nécessaires et donner les conseils utiles pour que cette période postopératoire se passe dans les meilleures conditions. Ce contact chirurgien/patient, apporte un élément de sécurité supplémentaire et permet une surveillance prolongée.
LA CONSULTATION ANESTHESIQUE
Le mode d'anesthésie qui sera choisi dépend du cas particulier du patient, de son degré d'anxiété et de l'intervention retenue.
• L'Anesthésie locale simple: pour des interventions courtes, type chirurgie dermatologique ou paupières supérieures par ex, l'insensibilisation est immédiate et le (la) patient(e) peut repartir peu de temps après l'intervention.
• La Neuroleptanalgésie ou 'Anesthésie locale approfondie est le mode le plus souvent utilisé en chirurgie esthétique, intermédiaire entre l'anesthésie locale simple et l'anesthésie générale. Le patient est prémédiqué (pour atténuer toute anxiété), et le médecin anesthésiste met en place une perfusion par voie veineuse .C'est un sommeil contrôlé qui est induit où disparaît toute anxiété et le chirurgien utilise aussi une anesthésie locale.
Le patient est de nouveau conscient dès la fin de l'intervention et se repose ensuite quelques heures. Ce mode d'anesthésie est utilisé pour de nombreuses interventions : lifting cervico-facial, paupières, certaines lipoaspirations ...
• L'Anesthésie générale est réservée à certaines interventions particulières (Rhinoplastie avec ostéotomies, lifting étendu, etc.) ou pour certains patients qui le demandent eux-mêmes.
Si dans ce domaine aussi, les progrès de l'anesthésie et la surveillance constante assurent les meilleures conditions de sécurité, il existe également des risques et, des aléas per et postopératoires inhérents à tout acte médical et qui feront l'objet d'explications détaillées et personnalisées.
PRECAUTIONS A PRENDRE AVANT L'ANESTHÉSIE :
- Le médecin anesthésiste que vous aurez vu en consultation préopératoire saura au mieux vous donner les conseils les plus adaptés à votre cas.
- S’agissant d'une anesthésie de type générale, il est nécessaire d'être à jeun c'est-à-dire de ne boire ni manger ni fumer au moins 6 heures avant l'intervention.
Si vous devez prendre des médicaments particuliers, l'anesthésiste vous aura précisé quand et comment les prendre.
- Bien évidemment, vous éviterez d'être maquillée, d'avoir les ongles vernis lorsque vous serez en salle d'opération.
- Appareil dentaire, lunettes ou lentilles, prothèses auditives, seront laissés dans votre
chambre et confiés à votre infirmière.
PRECAUTIONS A PRENDRE APRÈS UNE ANESTHÉSIE :
- Il est fréquent qu'après une anesthésie générale le patient soit fatigué pendant quelques jours.
Le traitement postopératoire sera adapté au mieux par l'anesthésiste qui conseillera vitamines et stimulants nécessaires pour une reprise plus rapide de l'activité normale.
Après accord de l'anesthésiste, il sera possible de reprendre une alimentation normale : quelques heures après l'intervention et le premier lever du lit doit nécessairement être fait en présence de l’infirmière.
Dans tous les cas, lorsque vous devrez quitter la clinique ou l’hôpital, qu'il s'agisse du jour même pour une anesthésie locale ou ambulatoire ou du lendemain ou des jours qui suivent, un examen médical préalable sera fait par le médecin qui sera à même de donner l'autorisation de votre sortie.
Dans tous les cas, un contact régulier sera maintenu entre la patiente et le service -médical pour s'assurer de suites simples et normales.
C’est votre médecin qui vous dira selon l’anesthésiste que vous avez eu et l’intervention subie quand vous pourrez reprendre une activité normale, quand, en particulier vous pourrez conduire, faire du sport ou vous exposer au soleil.
EFFETS SECONDAIRES ET COMPLICATIONS APRES UNE ANESTHÉSIE :
-Toute intervention comporte un risque de complications. Ce risque étant d'autant plus faible qu'un bilan préopératoire aura été établi et qu'un traitement adapté aura été instauré. Ce traitement doit tenir compte de l'âge du patient, de son mode de vie, de ses facteurs de santé et d'éventuelles maladies avec traitement en cours.
- Si les complications sont rares, il est nécessaire qu'elles soient expliquées au cours d'une information préalable. C'est dans ce but que sont détaillés l'ensemble des incidents Inhérents à tout geste anesthésique qui sont décrits ici.
COMPLICATIONS D'ORDRE GÉNÉRAL:
- Thrombose veineuse avec formation de caillots au niveau d'une veine.
- Inflammation des vaisseaux ponctionnés, irritation au niveau des membres supérieurs ou inférieurs à type de fourmillements, sensation de pesanteur
- Embolie pulmonaire par migration d'un caillot sanguin au niveau pulmonaire.
- Trouble de la sensibilité, le plus souvent transitoire au niveau d'un site de ponction.
- Difficultés de déglutition, enrouement, modification de la voix avec irritation des cordes vocales dus à la présence de la sonde d'intubation.
- Lésion d'une dent ou d'une prothèse dentaire lors de l'intubation.
- Troubles digestifs à type de nausées, vomissements postopératoire.
- Régurgitation de liquide gastrique avec risque d'inhalation et d'infection pulmonaire. Ce risque survient surtout lorsque le jeun n'a pas été respecté.
- Irritation nerveuse sensitive ou motrice par compression d'un nerf si une position opératoire était trop longtemps maintenue.
- Céphalées et maux de tête.- Réaction allergique possible avec manifestation cutanée de type prurit ou démangeaisons.
- Baisse de l'acuité visuelle, rarement irréversible, le plus souvent transitoire et corrigée par un traitement adapté.
- Troubles de la miction qui peuvent rendre nécessaire un sondage urinaire.
L'ensemble de ces signes sont régressifs en règle général.
CERTAINES COMPLICATIONS PEUVENT ÊTRE PLUS GRAVES:
- Risques infectieux type hépatite virale ou risque de transmission du V.I.H.
- Choc anaphylactique par réaction allergique majeure.
- Troubles du rythme cardiaque et défaillance vasculaire voire respiratoire.
- Embolie massive avec ou sans phlébite patente.
Lors de la consultation, le médecin anesthésiste informera lui-même le patient des risques anesthésiques. Il faut savoir que l'anesthésie induit dans l'organisme des réactions parfois imprévisibles, et plus ou moins faciles à maîtriser. Le fait d'avoir recours à un Anesthésiste parfaitement compétent, exerçant dans un contexte réellement chirurgical fait que les risques encourus sont devenus rares. Il faut savoir, en effet, que les techniques, les produits anesthésiques et les méthodes de surveillance ont fait d'immenses progrès ces vingt dernières années, offrant une sécurité optimale, surtout quand l'intervention est réalisée en dehors de l'urgence et chez une personne en bonne santé.